En cette période de coupe de monde rugby, la devise des All Blacks (reprise par d’autres équipes apparemment), prend tout son sens au niveau performance collective et individuelle. Elle pourrait même devenir celle de la Péniche des Talents dont le concept est né à partir de la nécessité de s’entraîner pour être performant durablement en entreprise ou dans son domaine professionnel. S’entraîner le jour du match comporte les risques que nous connaissons tous.
Il n’y a pas de secret, plus on s’entraîne à haute intensité, plus on fournira un contenu équivalent le jour du match. C’est cette routine qui rend la performance et progression constantes. C’est comme l’apprentissage d’une langue ; j’apprends, je répète, je suis bilingue et j’entretiens mon apprentissage par la pratique…
Quelles conditions réunir pour être performant, c’est-à-dire être juste bon au bon moment ?!
1 – Le mental
On est sur le terrain comme dans la vie. Si on commence à renoncer parce qu’il y a une difficulté, on se donnera exactement la même ligne de conduite sur le terrain. Le match devient une répétition de l’entraînement et non un jour où on doit réaliser des performances plus poussées que lors des séances précédentes.
Entraînement difficile = Match plus facile
Entraînement tranquille = Match compliqué
Le travail, c’est un état d’esprit !
Tout ceci s’applique aux collaborateurs mais aussi au manager qui est garant de leur performance !
2 – L’exigence
Horaire d’entraînement, connaissances acquises,… comme le sport, la performance nécessite une préparation autant matérielle que psychologique. Les collaborateurs ont besoin d’avoir un cadre de travail déjà balisé et qui ne laisse rien au hasard. La ponctualité et le respect des horaires est à mettre au mettre titre que le respect des consignes sur le « terrain ».
Faire prendre conscience de ses forces et de ses voies de progrès reste un art, quand il est pratiqué en allant au fond des choses.
3 – La bienveillance
Avoir une posture bienveillante, c’est avoir la volonté de stabiliser les relations avec notre entourage de travail (clients externes/internes, collègues, hiérarchie, …)
– Je suis centré sur l’autre donc je le connais de mieux en mieux pour comprendre quand il est dans ses émotions et les stabiliser.
– Si je provoque une émotion chez quelqu’un, je comprends ce qui lui arrive pour les stabiliser.
– Si je vois quelqu’un dans ses émotions, je l’aide à les stabiliser.
4 – La répétition
Pour maîtriser un geste, une tactique, une situation, un mouvement, une émotion, il faut les avoir travaillés et répétés jusqu’à créer une routine.
Il y a un temps pour toutes les étapes de l’entraînement : plus vous avez de timing, plus vous êtes structuré.e.
Une routine avant la « vraie vie », c’est aussi trouver la formule qui vous ressemble. À nous de la co-construire.